Que dit la réglementation sur le balisage lumineux ?
Les éoliennes sont équipées d’un balisage réglementaire, en raison de leur hauteur. Il s’agit d’un flash qui clignote en blanc la journée et en rouge la nuit, afin qu’elles soient visibles depuis toutes les directions, pour assurer la sécurité aérienne. Pour réduire au maximum la pollution lumineuse, les flashs rouges, utilisés la nuit, sont dix fois moins puissants que les flashs blancs émis durant la journée. Dans une démarche constante d’amélioration, plusieurs pistes sont également explorées par les professionnels de l’éolien en concertation avec le gouvernement, afin de réduire l’impact visuel du balisage : variation selon les conditions météorologiques, réorientation des lumières vers le haut, etc.
En résumé : Les éoliennes sont équipées d’un balisage réglementaire, en raison de leur hauteur. Il s’agit d’un flash qui clignote en blanc la journée et en rouge la nuit, afin qu’elles soient visibles depuis toutes les directions, pour assurer la sécurité aérienne. Pour réduire au maximum la pollution lumineuse, les flashs rouges, utilisés la nuit, sont dix fois moins puissants que les flashs blancs émis durant la journée. Dans une démarche constante d’amélioration, plusieurs pistes sont également explorées par les professionnels de l’éolien en concertation avec le gouvernement, afin de réduire l’impact visuel du balisage : variation selon les conditions météorologiques, réorientation des lumières vers le haut, etc.
Réglementation actuelle
En tant qu’obstacles de grandes hauteurs, les éoliennes respectent la réglementation française pour la sécurité aérienne civile et militaire. Pour cela, elles sont équipées d’un balisage réglementaire : un flash qui clignote le jour en blanc et la nuit en rouge. La dernière version de la réglementation étant l’arrêté du 23 avril 2018 relatif à la réalisation du balisage des obstacles à la navigation aérienne (lien).
La balise est installée au point le plus haut de la nacelle, pour assurer une visibilité dans toutes les directions sur 360°. Pour l’ensemble des éoliennes d’un parc appartenant au même exploitant, les flashs ainsi que le passage en mode jour / nuit, doivent être synchronisés.
Le balisage de jour est un feu d’obstacle moyenne intensité de type A, feu à éclat blanc de 20 000 candelas (Cd). Le balisage de nuit est un feu d’obstacle moyenne intensité de type B, feu à éclat rouge de 2 000 candelas (Cd), donc dix fois moins puissant. Pour les éoliennes de 150 à 200 mètres de hauteur totale, 4 balises de basse intensité (rouge fixe 32 Cd) sont placées autour du mât à 45 mètres de hauteur.
La détection du passage en mode nocturne ou diurne se fait en fonction du niveau de lumière naturelle, qui est mesuré au niveau de l’éolienne référente du parc.
Les plus anciens balisages utilisent la technologie Xenon, alors que les plus récents sont équipés de LED (depuis 2008 à 2010). La technologie LED présente une consommation plus faible, une plus grande fiabilité, un flash moins intense et elle est plus facilement paramétrable.
La réglementation française est particulièrement stricte concernant le balisage qui s’applique à toutes les éoliennes, indépendamment de la proximité ou non d’enjeux aéronautiques. Dans d’autres pays européens, le balisage n’est obligatoire qu’à proximité des aéroports et peut dans certaines situations être substitué par des bandes rouges sur les pales ou sur le mât.
Bien que ces balises à éclats puissent être perçues comme une gêne par certains riverains proches, elles n’impliquent aucun risque sanitaire. La fréquence étant de 20 éclats d’une seconde par minute, elle est bien en deçà du seul épileptogène.
« Le rythme de clignotement des feux de signalisation est-il nettement situé au-dessous du seuil épileptogène. » Source : Académie de médecine – Nuisances sanitaires des éoliennes terrestres – 05/2017 (p.12)
Evolutions à l’étude
Conscient de la gêne induite par ce balisage, les professionnels de l’éolien étudient des solutions alternatives. Depuis plusieurs années la filière travaille est en concertation avec la Direction générale de l’aviation civile et l’armée de l’air. Une nouvelle réglementation devrait être mise en place pour y répondre.
Plusieurs pistes sont à l’étude pour réduire l’impact visuel du balisage, dont certaines sont déjà appliquées dans d’autres pays :
- Synchroniser les flashs de l’ensemble du parc éolien français.
- Panacher les feux pour ne conserver le balisage actuel que pour les éoliennes aux extrémités du parc et baisser celui des autres éoliennes (voire passer à un feu fixe).
- Diminuer l’intensité lumineuse pour l’orientation vers le sol (donc visible par les riverains) ou réorienter les feux vers le ciel uniquement.
- Varier l’intensité lumineuse en fonction de la visibilité constatée selon les conditions météorologiques.
- Allumer les balises uniquement à la détection d’un avion dans une zone large et/ou par zone géographique commandée par l’armée selon les entrainements.