ComprendreLe volet économique

Combien coute l'électricité produite par une éolienne ? Quelles sont les retombées économiques (emploi, fiscalité...) ? Et qui va financer le démantèlement ?

Combien d’emplois français pour la filière éolienne ?

En résumé : La filière éolienne française bénéficie d’un fort dynamisme économique et elle employait, fin 2021, plus de 25 500 personnes à travers 900 sociétés. Ce chiffre est en hausse et place le secteur éolien au premier rang des employeurs parmi les filières d’énergies renouvelables. Ces emplois sont très variés et peuvent concerner aussi bien des bureaux d’études qui développent des projets, la fabrication, l’assemblage ou encore la maintenance des éoliennes. En raison de la multiplicité de ces besoins, la filière éolienne emploie des salariés sur l’ensemble du territoire, pour être au plus proche des parcs éoliens. L’emploi généré par l’éolien nécessite de nombreuses formations, allant du niveau Bac au Bac +5.

Une filière dynamique en emploi

L’ensemble de la filière éolienne crée de nombreux emplois en France, directement dans des entreprises du secteur ainsi que des emplois indirects chez des fournisseurs et des prestataires. Fin 2021, 25 500 emplois directs et indirects étaient recensés, parmi 900 sociétés actives dans l’éolien.

 « En 2021, les emplois de la filière ont continué de croître à un rythme important puisque le taux de croissance s’approche de 13%, avec un total de 25 500 emplois directs et indirects en France au 31 décembre 2021. » Source : Capgemini Invent pour FEE Observatoire de l’éolien 2022 (p.57)

Le nombre d’emploi évolue fortement chaque année, de plus de 10 %, car il dépend du parc éolien en exploitation, en construction et en développement, l’ensemble étant à la hausse. (Voir l’éolien en France). L’éolien en mer et les usines sur le territoire participe également à cette hausse.

Si on compare les emplois au cumul de la puissance installée on trouve 1,35 emplois (ETP) par MW installé et raccordé (soit environ 3 emplois par éolienne). L’éolien est le premier employeur dans les énergies renouvelables électriques.

Bien que la fabrication de l’éolienne et de ses composants représente une partie importante des emplois, elle n’est pas majoritaire sur l’ensemble du projet (de son étude à son exploitation). Or les autres activités sont pour la plupart non délocalisables donc effectuées par des entreprises de proximité. Le graphique ci-dessous montre le nombre d’emplois concernés par chacune des étapes de la chaine de valeur éolienne en France.

Repartition et évolution des ETP
Source : Capgemini Invent pour FEE Observatoire de l’éolien 2022 (p.57)

Malgré l’absence d’un turbinier de grande ampleur en France, la majorité de la part du marché éolien reste nationale grâce à l’expertise des entreprises françaises et à leurs exportations.

« Au total, en 2015, la part de la production française dans le marché éolien terrestre domestique s’élevait à environ 62 % » Source : Etude sur la filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie – Rapport complet – 09/2017 – p.156

Des emplois répartis sur tout le territoire

Ces emplois sont bien répartis sur l’ensemble du territoire français. Certains emplois s’ancrent dans les territoires déjà dynamiques comme les grandes métropoles ; d’autres sont créés au plus proche des parcs éoliens en exploitation. Ce sont des emplois non-délocalisables, car ils nécessitent des interventions régulières sur les parcs en fonctionnement et des emplois pérennes pour toute la durée de vie des éoliennes, jusqu’au démantèlement. Il existe en France plus de 80 bases de maintenance, proches des parcs en exploitation.

Les différents bassins d’emplois de l’éolien sont répartis sur l’ensemble du territoire français en particulier dans les régions pionnières de l’éolien (Hauts-de-France, le Grand Est et l’Ouest) et traditionnellement en Ile-de-France pour les plus grosses entreprises.

« Au total, en 2015, la part française dans le marché éolien terrestre domestique s’élevait à environ 56 % » Source : Ademe filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie synthèse 09/2017 (p.12)

Localisation des emplois en France
Localisation des emplois en France – Source : Bearing Point FEE – Observatoire de l’éolien 2018 09/2019 – p.23

Des métiers diversifiés

Les emplois de l’éolien en France concernent quatre secteurs : les études et développement, la fabrication de composants, l’ingénierie et construction, l’exploitation et la maintenance.

La France ne compte pas de constructeur d’éolienne majeur. Toutefois deux turbiniers spécialisés occupent des marchés d’éoliennes de taille moyenne : Vergnet et Poma Leitwind. Toutefois, la France concentre un nombre d’emplois industriels importants dans la construction d’éolienne offshore (en mer) avec la présence de 4 des 12 unités européennes de production (nacelle, pales, fondation offhsore). De nombreux centres de maintenance sont répartis sur le territoire et servent de base aux techniciens qui interviennent sur les parcs en exploitation.

Sur le territoire français, des industries reconnues mondialement construisent des composants pour le fonctionnement des éoliennes et exportent à l’international en réalisant un chiffre d’affaires conséquent sur ce secteur. Quelques exemples : Rollix Defontaine fabrique des couronnes d’orientation, Leroy Somer des systèmes d’entrainement électromécanique, Plastinov de composants de structure, Nexans leader sur les câbles électriques, Cegelec et Spie réalisent des opérations de raccordement…

« Les acteurs de la filière éolienne française réalisent 663 000 000 € de chiffre d’affaires à l’exportation, principalement dans la fabrication de composants. » Source : Ademe – Filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie – synthèse – 09/2017 – p.7 & 8

Les entreprises et les universités françaises sont également très actives dans la recherche et le développement de l’éolien, que ce soit pour l’amélioration des technologique existantes, pour l’intégration au réseau électrique ou pour l’innovation (comme dans l’éolien offshore flottant).

Des formations dédiées aux métiers de l’éolien

L’emploi généré par l’éolien nécessite de nombreuses formations allant du niveau Bac au Bac +5. De nombreux établissements français forment chaque année des experts pour les métiers de l’éolien.

Les formations de l'éolien en France
Les formations de l’éolien en France – Source : Bearing Point FEE – Observatoire de l’éolien 2018 09/2019 – p.60
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Quel budget et quelles garanties financières pour le démantèlement ?

En résumé : La réglementation en vigueur en France oblige la société qui exploite les parcs éoliens à remettre le site en état, lorsque cette exploitation est terminée et si le parc n’est pas renouvelé. En aucun cas ce démantèlement ne sera à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole ou de la municipalité. En garantie de dernier recours une provision financière dédiée au démantèlement est prévue par la loi. Ce montant augmente en fonction de la puissance des éoliennes. La vente des matériaux qui seront recyclés couvre une partie des coûts de démantèlement. En cas de faillite de l’exploitant (un cas très peu probable en raison des garanties financières demandées par les banques), le démantèlement reviendra à la charge de la maison mère voire des actionnaires.

A la fin de vie du parc éolien, la société d’exploitation est dans l’obligation de remettre en état le site, conformément à la règlementation en vigueur. Le parc éolien étant une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), l’autorisation est délivrée et contrôlé par le Préfet.

Il s’agit d’une obligation de résultat, l’exploitant est donc tenu d’arriver à la remise en état indépendamment du coût financier du chantier. Le coût du démantèlement de l’installation dépend de plusieurs facteurs déjà connus par l’exploitant :

  • Les dimensions des éoliennes dont le volume des fondations.
  • La taille du parc qui permet de mutualiser les frais fixes du chantier.
  • La localisation et l’accessibilité du site.
  • Le cours des matières premières dont dépendra la valorisation par revente des matériaux recyclés (voir fin de vie et recyclage).
  • Le cas échéant, la seconde vie du site avec un éventuel repowering.

En France une réglementation stricte et adaptée encadre le démantèlement ce qui a pu faire défaut temporairement dans certains pays. Il n’existe aucun exemple en France de parc éolien en faillite qui n’aurait pas pu gérer son chantier de démantèlement ou sa reprise pour du repowering (nouveau parc).

Garantie financière proportionnelle

La société d’exploitation du parc éolien est tenue de constituer, à la mise en service du parc, une garantie financière dédiée à la remise en état du site à la fin de l’exploitation. Cette garantie est un minimum, qui ne dispense pas l’exploitant de finaliser le démantèlement si les coûts sont supérieurs. Jusqu’à juin 2020, le montant prévu par la réglementation était de 50 000 € par éolienne. Ce montant étant indexé sur un indice propre au secteur des travaux publics.

Le montant des garanties est suffisant pour couvrir la remise en état, si l’on se réfère aux premières expériences françaises. Cependant, avec l’augmentation de la taille des éoliennes, le gouvernement et les professionnels de l’éolien ont travaillé sur un nouveau calcul qui tient compte de la puissance de l’éolienne. L’Arrêté du 10 décembre 2021 prévoit donc un montant de 25 000 € par MW, donc selon la puissance de l’éolienne. Par exemple 125 000 € pour une éolienne de 5 MW.

« Lorsque sa puissance unitaire installée de l’aérogénérateur est supérieure à 2,0 MW :

Cu = 50 000 + 25 000 × (P-2) où :

  • Cu est le montant initial de la garantie financière d’un aérogénérateur ;
  • P est la puissance unitaire installée de l’aérogénérateur, en mégawatt (MW) »

Source : Legifrance – Arrêté du 21 août 2011 – Annexe 1 – mise à jour selon l’arrêté du 10 décembre 2021

Expérience sur les coûts de démantèlement

Nous développons ci-dessous un cas concret, celui d’un chantier de la société Lhotellier, spécialisée dans la déconstruction. Ce chantier de déconstruction d’un parc de 4 éoliennes de 2,5MW (représentatif des installations françaises actuelles) a été conduit selon les préconisations de la réglementation en vigueur.

Expérience sur les coûts de démantèlement

Le montant de la garantie financière provisionnée est de 250 000 € (4 x 2,5 x 25 000 €). Ce montant est indexé selon des indices Insee issue du bâtiment ici 1,138 à fin 2021, soit au total 285 000 €.

Le coût total du démantèlement, en intégrant la valorisation des matériaux par leur revente pour recyclage est cohérent avec le montant de la garantie financière provisionnée. Toutefois si le chantier était plus élevé l’exploitant paye évidemment l’excédent.

Aucun coût pour le propriétaire du terrain

Dans la grande majorité des cas, l’exploitant du parc éolien n’est pas propriétaire de la parcelle d’implantation de l’éolienne. C’est donc un bail emphytéotique notarié qui régit les conditions de location et d’indemnisation de la parcelle avec le propriétaire et/ou l’exploitant agricole. Le bail emphytéotique prévoit que le locataire, c’est-à-dire la société d’exploitation du parc éolien, reste dans tous les cas propriétaires de l’éolienne. La société est donc toujours en charge du démantèlement de l’éolienne en fin de vie, puisque l’autorisation a été obtenue au nom de la société et non du propriétaire de la parcelle. Il n’y a donc aucune situation dans laquelle le propriétaire ou la commune se retrouverait responsable du démantèlement et des coûts inhérents.

En cas (peu probable) de faillite de la société d’exploitation

Même en cas de faillite de la société d’exploitation, le parc éolien continue de produire de l’électricité pendant plusieurs années. C’est donc un autre exploitant qui pourra en devenir acquéreur pour continuer à utiliser l’installation. En effet, même si la société d’exploitation fait faillite, l’installation a encore une valeur intéressante tant qu’elle produit de l’électricité. Elle aura également une valeur intéressante après la période de production, en cas de repowering (un nouveau parc éolien).
Il faut également noter que les cas de faillite sans reprise de société d’exploitation de parc éolien en France sont inconnus. En effet, les contrats d’achat sont garantis pour une durée de 15 à 20 ans, ce qui permet d’assurer un niveau de prix fixe et prévisible de revente.

De plus, les entreprises qui souhaitent exploiter les parcs éoliens doivent présenter de solides garanties financières, dès le début du projet : elles doivent généralement obtenir un prêt bancaire, qui au même titre qu’un prêt immobilier pour un particulier, ne sera accordé qu’en cas de bonne situation financière. En effet, la société d’exploitation apporte généralement 15 à 25 % des capitaux du parc éolien et c’est une banque qui finance le reste de l’investissement. Le prêt est accordé uniquement si toutes les garanties sont réunies. Les données de vent sont analysées en détail, la qualité du site et l’ensemble des autorisations sont minutieusement étudiés. Considérant la spécificité du métier, les établissements prêteurs ont souvent une spécialité dans ce domaine. Par ailleurs, de nombreuses marges de sécurité sont conservées pour que le parc éolien reste solvable même en cas d’imprévu ou d’incident technique lourd.

En cas de faillite de la société d’exploitation, c’est la banque prêteuse qui a le plus à perdre car elle a engagé ¾ du montant de l’investissement. Ce montage financier typique pour les énergies est donc une très bonne garantie contre la faillite des sociétés.

Par ailleurs si la société d’exploitation du parc éolien fait faillite, c’est la responsabilité de la société mère qui sera recherchée pour régler les frais de démantèlement, conformément à l’article R553-1 du code de l’environnement. Les exploitants éoliens en France ont généralement un nombre important de parc en gestion. Il est primordial pour leur crédibilité public et financière que chacune de leur filiale reste active jusqu’à la remise en état complète du site.

« Lorsque la société exploitante est une filiale au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce et en cas de défaillance de cette dernière la responsabilité de la maison mère peut être recherchée dans les conditions prévues à l’article L. 512-17. » Source : Legifrance – Code de l’environnement Article R553-1

Chantier eolien - Eolise

Quel volume de béton pour une fondation d’une éolienne ?

En résumé : Les fondations d’une éolienne, faites de béton et d’acier, dépendent des dimensions de l’éolienne et des caractéristiques du sol. A titre de comparaison, une éolienne utilise pour sa fondation l’équivalent du volume de béton nécessaire pour une douzaine d’habitations individuelles mais produit de l’électricité pour des centaines voire milliers de foyers. Si on compare le volume de béton utilisé pour différents moyens de production d’électricité, on s’aperçoit que le ratio entre les mètres cube de béton nécessaire et la puissance installée est proche pour l’éolien et le nucléaire mais dix fois plus élevé pour un barrage hydraulique.

Taille des fondations, volume et poids

La taille de la fondation d’une éolienne est toujours dimensionnée en fonction du modèle et des caractéristiques du sol. Comme présenté dans la partie description d’une éolienne, pour une éolienne classique type N117 de 3 MW, la fondation fait 1 290 tonnes, pour 516 m3. Les éoliennes plus récentes sont plus puissantes et le volume de la fondation peut atteindre 600 à 800 m3. Par exemple pour la Nordex N149 de 5MW, le volume de fondation est de presque 800 m3, soit 1 920 tonnes. En observant un panel plus large d’éolienne, on constate que le volume de fondation est proportionnel aux dimensions de l’éolienne principalement la hauteur du mât et le poids de la nacelle mais également les caractéristiques du sol.

Une fondation utilise l’équivalent du volume de béton nécessaire pour une douzaine d’habitations individuelles. Or la production électrique de l’éolienne correspond à la consommation de plusieurs centaines voire milliers de foyers. Il faut bien distinguer le volume de béton en m3 de son poids en tonne, le ratio étant de 2400 kg par mètre cube de béton.

« Lorsque la quantité de béton pour les fondations est donnée par les constructeurs en mètre cube, la densité du béton utilisé pour la modélisation est de 2400 kg/m3 » Source : Cycleco pour l’Ademe – Rapport sur l’analyse du cycle de vie de l’éolien français – 12/2015 (p.22)

Type de fondation

Les études géotechniques qui permettent de dimensionner les fondations sont réalisées plusieurs mois avant le démarrage du chantier. Selon les caractéristiques du sol, il faut opter pour la fondation la plus pertinente. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de la fondation gravitaire hors eau. Il n’est pas nécessaire de réaliser les études géotechniques plus tôt, car le calcul de charges ne présente pas de difficulté particulière et la taille des fondations est donc adaptée selon le résultat.

Types de fondation :

  • Fondation gravitaire hors eau, pour un sol avec niveau bas d’eau souterraine. C’est la situation classique qui requiert un volume normal de béton et d’acier renforcé.
  • Fondation gravitaire en eau, pour un niveau élevé d’eau souterraine. La fondation est plus importante que le cas précédent avec plus de béton et d’acier renforcé.
  • Fondation monopieu, pour un sol en très mauvais état, qui nécessité un monopieu enfoncé dans le sol à plusieurs mètres de profondeur sur lequel vient se fixer le mât.
  • Fondation posée au sol sans décaissement ou limité (environ un mètre) pour un sol très porteur, le poids de la fondation et de l’apport de terre supplémentaire est suffisant.

Volume de béton cumulé par an

Si l’on considère les objectifs de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), qui indique que la production d’électricité d’origine éolienne devra atteindre 35 GW en 2028, on peut calculer le volume de béton nécessaire pour les futures éoliennes. Pour remplir cet objectif, il faudra installer 20 GW d’éolien supplémentaire en 10 ans, soit 2 GW par an. Cela représente par année 400 éoliennes de 5 MW, soit 320 000 m3 de béton.

En 2017, selon l’Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) la France produisait 38,8 millions de m3 de béton. L’éolien nécessiterait donc pour son développement moins de 1 % de la production annuelle de béton.

Volume de béton par type d’énergie

Afin de relativiser le volume de béton nécessaire dans l’éolien, on peut le comparer aux deux moyens de production électriques les plus importants en France, le nucléaire et l’hydraulique.

Le volume de béton nécessaire pour la centrale nucléaire EPR de Flamanville est de 300 000 m3 pour 1 650 MW de puissance électrique. Ce volume de béton serait suffisant pour 375 éoliennes type Nordex N149-5 soit 1 875 MW de puissance. L’ordre de grandeur est donc tout à fait identique si l’on considère uniquement le volume de béton.

Le facteur de charge du nucléaire étant supérieur, la comparaison est défavorable à l’éolien. Toutefois selon le site de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), il est prévu pour la construction de Cigeo (qui permettra de stocker les déchets nucléaires français) un volume de 6 millions de m3 de béton, ce qui relativise la comparaison.

Pour comparer avec un barrage hydraulique français comme celui de Vouglans d’une puissance de 285 MW et qui a nécessité 560 000 m3 de béton pour sa construction. Cela représente le volume équivalent à 700 éoliennes de 4,5 MW soit 3 500 MW. Même en tenant compte de la durée de vie des barrages plus importante, le ratio est favorable à l’éolien.

Ratio béton MW