Quelles sont les retombées économiques, pour les finances publiques et pour l’emploi ?
Pendant 25 à 30 ans (la durée d’exploitation des installations), un parc photovoltaïque en activité générera des revenus pour le territoire.
Pendant 25 à 30 ans (la durée d’exploitation des installations), un parc photovoltaïque en activité générera des revenus pour le territoire. Un loyer peut être versé à la commune, si elle est propriétaire des parcelles. Ce loyer peut aussi être reversé à un autre propriétaire (agriculteur, entreprise privée, etc.). Par ailleurs, comme pour toute activité industrielle sur un territoire, des taxes sont versées à la commune, au département et à la région. Il s’agit notamment de la Contribution Economique Territoriale, l’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux, ou la Taxe Foncière sur les propriétés Bâties. Le montant de ces taxes dépendra de la puissance de l’installation et de la production engendrée. Pour un parc de 5 MWc, on estime que les retombées fiscales annuelles peuvent atteindre environ 8000 euros pour les collectivités locales, comme c’est le cas pour le projet de centrale photovoltaïque de Vouneuil-sous-Biard.
Par ailleurs, contrairement aux énergies fossiles et fissiles qui sont importées, ces parcs de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables locales sont créateurs d’emplois non délocalisables. Ainsi, toutes les activités liées au développement de projet, au chantier de construction, à la maintenance et à l’exploitation du parc sont synonymes d’emplois créés localement. Dans son étude de 2021, “Marché et emplois dans le secteur des énergies renouvelables et de récupération”, l’Ademe indique que la filière photovoltaïque comptait, en 2020, 8000 emplois directs en France (équivalents temps plein). Un chiffre en progression de
5,6 % par rapport à celui de 2019. Une part de plus en plus importante des emplois est liée à la maintenance et constitue donc une source d’emplois pérennes et non-délocalisables.