ComprendreL'impact environnemental du photovoltaïque

Pourquoi faire du photovoltaïque sur des sols dégradés ?

L’objectif de la démarche d’Eolise est de ne pas participer à l’artificialisation des sols. En effet, selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO), l’artificialisation actuelle serait de l’ordre de 50 000 hectares par an en France, tandis que l’association Terre de Liens évoque le chiffre de 57 600 hectares moyenne chaque année. C’est l’équivalent d’un terrain de football toutes les 7 minutes ! Pour éviter ce phénomène, Eolise identifie donc les sites propices au développement de centrale solaire en fonction de la pertinence environnementale du terrain. La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols.

Un parc photovoltaïque fait-il du bruit ?

Les panneaux solaires ne produisent aucun bruit lorsqu’ils fonctionnent. Seuls les locaux techniques peuvent émettre un léger bruit (le bruit de l’onduleur -un léger ronronnement- et le bruit éventuel de la ventilation). Ces bruits sont négligeables par rapport aux bruits de la vie courante (bruit d’une route, du vent dans les arbres, etc.) et ils ne peuvent pas être entendus au-delà d’une quinzaine de mètres. En dehors de l’enceinte clôturée du parc photovoltaïque, le bruit de l’installation n’est donc pas perceptible.

Un parc photovoltaïque émet-il des ondes électromagnétiques ?

Une installation photovoltaïque n’émet pas plus de rayonnements électromagnétiques que d’autres équipements (téléphones, routeurs wifi…) du quotidien. Ces rayonnements sont le plus souvent imperceptibles à quelques dizaines de centimètres des panneaux, des câbles ou des onduleurs et ils bien inférieurs aux recommandations à respecter pour éviter un impact sur la santé. Hormis quelques cas très particuliers (habitat sous combles avec toiture photovoltaïque), il n’y a aucun risque spécifique lié à ces installations, qui fonctionnent sous des tensions et intensités électriques couramment rencontrées. En cas d’absence d’ensoleillement (période nocturne notamment), l’énergie issue de l’installation est nulle, seul un faible courant permet l’alimentation par le réseau des équipements à maintenir en veille (onduleur…).

Pour en savoir plus : le site déycrpterlenergie.org

Les panneaux solaires sont-ils recyclables ?

Les panneaux photovoltaïques sont majoritairement composés de matériaux recyclables et le taux de valorisation des composants (silicium, verre, aluminium…) atteint près de 95 %. La première usine française entièrement dédiée au recyclage de panneaux photovoltaïques a même été inaugurée en 2018. Après l’exploitation du parc, pendant une période d’environ 30 ans, l’exploitant est tenu par la loi de démanteler le parc et de réaliser la remise en état du terrain. A l’achat d’un panneau neuf, une eco-participation et réglée par l’acheteur qui finance la collecte et le recyclage des modules usagés.

Pour en savoir plus : le site déycrpterlenergie.org

Quel impact sur la faune, la flore, le paysage ?

Les projets photovoltaïques au sol d’une puissance supérieur à 250 kWc sont systématiquement soumis à une étude d’impact menée par des bureaux d’études indépendants sur les aspects écologiques de la faune et la flore du site et les aspects paysagers et patrimoniaux des environs. Pour l’ensemble de ses projets, Eolise applique la séquence « éviter, réduire, compenser ». L’objectif est d’éviter les atteintes à l’environnement du site, de réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, de compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits. Pour les riverains, aucun risque pour la santé n’a été déterminé.

Un parc photovoltaïque implique-t-il l’apparition de nouvelles lignés électriques ?

Les parcs photovoltaïques sont reliés au réseau électrique classique par l’intermédiaire d’un poste de transformation, situe sur la zone de production des panneaux solaires. Ce poste de transformation est ensuite relié au réseau, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un poste source. Dans tous les cas, les câbles électriques qui permettre d’injecter l’électricité produite dans le réseau sont enterrés. Il n’y a donc pas d’apparition de nouvelles lignes électriques.