Parc éolien de Louin
Depuis 2017, l'équipe d'Eolise travaille au développement d'un parc éolien sur les communes de Louin et Airvault (Tessonnière). Les expertises menées par les bureaux d'études ont permis de confirmer le fort potentiel de vent sur la zone, ainsi que sa compatibilité avec les enjeux paysagers, de la faune, la flore et du patrimoine local. En novembre 2021, après plus de deux ans d'enregistrement, le mât de mesure de vent a été démonté. Celui-ci a permis de montrer que le territoire sera en mesure de produire une électricité renouvelable et locale à partir du vent. Après une analyse de l'arrêté de refus publié le 15 juin 2023 par la Préfecture, une démarche juridique a été entamée auprès de la Cour d'Appel de Bordeaux, qui devrait rendre son jugement en 2025 ou 2026.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi ces implantations ?
Les expertises menées sur la zone ont confirmé le potentiel énergétique très intéressant, permettant de choisir d'installer des éoliennes plus puissantes mais moins nombreuses. Au total, 4 éoliennes de 200 mètres de hauteur en bout de pale, installée parallèlement à la route (D938), permettront de couvrir l'équivalent d'environ 30 % de la consommation électrique du la communauté de communes.
200 mètresHauteur totale
4Éoliennes
150 000€Revenus fiscaux annuels
23 MWPuissance totale du parc
52 300 MWhProduction électrique annuelle
15 700 tonnesde CO2 évitées par an
ActualitésSuivre le projet
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Début de la phase juridique (jusqu'en 2026)
Après une analyse de l'arrêté de refus publié le 15 juin 2023 (voir actualité précédente), la société Eolise a entamé une démarche juridique auprès de la Cour d'Appel de Bordeaux. En effet, Eolise reste convaincu de la qualité et du bien-fondé de ce projet éolien, qui permettrait de produire une électricité locale et décarbonée, un enjeu indispensable à l'heure de la crise climatique et énergétique. Les motifs de refus mis en avant dans l'arrêté ne sont pas cohérents avec le résultat des études et l'instruction du projet, ils sont donc contestables. La décision juridique est attendue dans un délai de 2 à 3 ans.
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Le projet reste à l’étude
La Préfète des Deux-Sèvres a publié, ce 15 juin 2023, un arrêté de refus concernant le projet éolien de Louin. Développé par la société poitevine Eolise, ce projet a fait l’objet de quatre années d’études et deux ans d’instruction. Ces six années ont permis d’engager des discussions avec les propriétaires et exploitants agricoles, de mener des études de terrain (faune, flore, paysage, acoustique) et d’informer riverains. Ce travail s’est accompagné de nombreux échanges avec les services de l’Etat (Dreal, mission régionale d’autorité environnementale, services instructeurs des préfectures…) afin que le projet final corresponde à l’ensemble des exigences réglementaires. En pleine crise énergétique et climatique, il permettrait de produire une électricité locale, décarbonée et qui bénéficierait au territoire et aux habitants. Eolise va étudier les motifs de refus évoqués, notamment la proximité du lac du Cébron, qui a pourtant été analysée (la compatibilité du projet avec ce lac est démontrée) par des experts indépendants durant la constitution du dossier et de l’étude d’impact.
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Diffusion de la 4e lettre d'information avant l'enquête publique
L'enquête publique aura lieu du 5 janvier au 7 février 2023. Elle permettra à l'ensemble des riverains de s'exprimer sur le projet. Afin d'assurer la meilleure information possible, une quatrième lettre d'information sera distribuée en boites aux lettres avant le début de l'enquête publique. Cette lettre d'information permet de rappeler les grandes lignes du projet et indiquer les horaires de permanence des commissaires-enquêteurs.
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Diffusion de la 3e lettre d'information
Cette troisième lettre d'information est diffusée aux habitants des communes de Louin, Maisontiers et communes voisines hors boîtes aux lettres "stop pub".
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Démontage du mât de mesure
Le mât de mesure de vent a été démonté, après deux ans d'enregistrement.
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Dépôt du dossier en Préfecture
Le dossier d'autorisation environnementale a été déposé auprès des services de l'Etat des Deux-Sèvres.
Calendrier prévisionnel
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Premiers échanges avec les élus et les propriétaires.
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Lancement des études faune-flore, paysage et acoustique.
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Diffusion de la première lettre d'information.
Installation du mât de mesure de vent.
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Rédaction du dossier de demande d'autorisation environnementale.
Diffusion de la deuxième lettre d'information.
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Dépôt du dossier auprès des services de l'Etat des Deux-Sèvres.
Démontage du mât de mesure de vent.
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Diffusion de la troisième lettre d'information.
Diffusion de la quatrième lettre d'information.
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Enquête publique (du 5 janvier au 7 février).
Décision préfectorale.
Début de la phase juridique.
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Décision juridique.
Arrêté d'autorisation.
Début des travaux.
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Mise en service.
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Démantèlement ou renouvellement du parc après 25 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Quel est l’impact sur le paysage ?
Lors du développement d’un projet éolien ou photovoltaïque, un effort particulier est apporté à la prise en compte de l’intégration du parc éolien ou solaire dans les paysages. Les nombreuses étapes d’un projet sont très encadrées et font l’objet d’une évaluation environnementale obligatoire et rigoureuse. Par exemple, on ne peut pas implanter d’éoliennes à moins de 500 mètres des habitations en France. L’objectif, dans le développement des projets, est de procéder à une insertion la plus harmonieuse possible dans le paysage qui les accueille. En fin de vie les parcs éoliens ou solaires sont démontées, leur impact paysager est donc réversible.
Un bureau d'étude spécialisé dans l'impact paysager intervient systématiquement sur les projets solaires et éoliens.
Quelles retombées économiques pour le territoire ?
Comme toute activité économique, une installation éolienne ou solaire génère également des revenus fiscaux pour les collectivités locales, qui se traduisent par des investissements en équipement, en services publics ou en diminution de la fiscalité locale. Pour les éoliennes terrestres, ces revenus sont de l’ordre de 10 à 15 000 euros par an pour chaque éolienne raccordée. Cette somme est redistribuée entre les différentes collectivités (communes, communautés de commune, etc.). Par ailleurs, l’éolien permet la création d’emplois locaux : fin 2020, l’éolien représentait 22 600 emplois sur le territoire (une augmentation de 31,4 % par rapport à 2017), ce qui en faisait le première employeur des énergies renouvelables en France.
L’éolien en France crée 6 emplois chaque jour.
Quel impact sur la faune et la flore ?
Les projets éoliens, comme les projets photovoltaïques au sol, sont systématiquement soumis à une étude d’impact menée par des bureaux d’études indépendants. Pour l’ensemble de ses projets, Eolise applique la séquence « éviter, réduire, compenser ». L’objectif est d’éviter les atteintes à l’environnement du site, de réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, de compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits. Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), chaque parc éolien fait l’objet d’un suivi de ses impacts sur la faune volante durant les trois premières années de fonctionnement, puis une fois tous les dix ans.
La surface moyenne d’emprise au sol d'une éolienne, avec ses chemins d’accès, est de 0.5 hectares.