Après une analyse de l'arrêté de refus publié le 14 mars 2024 (voir actualité précédente), la société Eolise a entamé une démarche juridique auprès de la Cour d'Appel de Bordeaux. En effet, Eolise reste convaincu de la qualité et du bien-fondé de ce projet éolien, qui permettrait de produire une électricité locale et décarbonée, un enjeu indispensable à l'heure de la crise climatique et énergétique. Les motifs de refus mis en avant dans l'arrêté ne sont pas cohérents avec le résultat des études et l'instruction du projet, ils sont donc contestables. La décision juridique est attendue dans un délai de 2 à 3 ans.

Le préfet de l’Indre a refusé le projet éolien du Tranger, via un arrêté de refus publié le 14 mars. Développé depuis 2019, ce projet a fait l’objet de 5 années d’études de terrain puis d’instruction. Durant cette période, Eolise a engagé des discussions avec les propriétaires et exploitants agricoles, mené des études de terrain (paysage, faune, flore, acoustique) et informé les élus et les riverains. Ce travail s’est accompagné de nombreux échanges avec les services de l’Etat (Dreal, mission régionale d’autorité environnementale, services instructeurs des préfectures…) afin que le projet final corresponde à l’ensemble des exigences réglementaires. Eolise déplore cette décision prise en dépit de l’urgence climatique (qui impose de développer de nouveaux moyens de production électrique pour sortir des énergies fossiles).

Pour rappel, ce projet de 4 éoliennes se situe sur la commune du Tranger, sur une plaine agricole, avec un éloignement aux habitations de plus de 700 mètres (le minimum légal étant de 500 mètres). D’une puissance totale de 20 mégawatts. Il permettrait une production d’électricité évaluée à 50 900 mégawatts-heure par an (l’équivalent de la consommation de plus de 22 000 personnes, eau chaude et chauffage inclus). Ce parc permettrait également d’éviter l'émission de 15 300 tonnes de CO2.

Rappelons aussi que la France a voté une loi d’accélération des énergies renouvelables pour combler son retard sur ses objectifs, et que les zones d’accélérations des énergies renouvelables sont encore insuffisantes localement.

Eolise va désormais étudier les motifs de refus évoqués, au regard des expertises menées sur ce projet.

Une quatrième lettre d'information a été diffusée aux habitants des communes du Tranger, Chatillon-sur-Indre et Saint-Médard, hors boîtes aux lettres "stop pub". Cette lettre d'information annonce l'enquête publique, ses dates et horaires de permanences, ainsi que les modalités de participation. La lettre d'information rappelle également les grandes caractéristiques du projet. Elle est disponible en téléchargement en bas de cette page.

Une troisième lettre d'information a été diffusée aux habitants des communes du Tranger, Chatillon-sur-Indre et Saint-Médard, hors boîtes aux lettres "stop pub". Cette lettre d'information permet notamment de donner suite au porte-à-porte mené fin 2021 et d'apporter des réponses aux questions les plus fréquentes sur le projet (par exemple sur les critères de choix de la zone de projet, la production des éoliennes et leur place dans le mix électrique).

Cette lettre d'information est diffusée aux habitants des communes du Tranger, Chatillon-sur-Indre et Saint-Médard, hors boîtes aux lettres "stop pub".

La société eXplain, mandatée par Eolise, a mené une campagne de porte-à-porte sur les communes de Saint-Médard, Chatillon-sur-Indre et Le Tranger, pour informer les habitants vivant proche de la zone du projet, recueillir leurs impressions et répondre à leurs questions.