Parc photovoltaïque de Cersay
Historiquement, le site localisé au nord-est du bourg de Cersay en direction de Bouillé-Loretz était utilisé comme une carrière puis pour un élevage de visons hors-sol, entre 1988 et 2018. Depuis l'arrêt de l'élevage de visons en 2018, une étude de terrain sur l'état des sols a montré que cette zone était considérée comme "dégradée" et ne pouvait pas être utilisée pour l'implantation de culture. Néanmoins, elle bénéficie d'un très bel ensoleillement et sa superficie permet l'implantation d'une zone de production d'électricité grâce à l'énergie solaire. Le projet permettra de tirer pleinement profit des ressources du territoire et de produire, sur la commune de Val-en-Vignes, une électricité locale, d'origine renouvelable, non émettrice de gaz à effet de serre. La Préfecture des Deux-Sèvres a publié, lundi 15 mai 2023, un arrêté accordant un permis de construire pour ce projet.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi cette zone d'implantation ?
Le site du projet est une ancienne zone d'élevage de visons hors-sol. Depuis l'arrêt des activités d'élevage en 2018, une étude de terrain sur l'état du sol a montré que ce dernier était considéré comme « dégradé ». Cela signifie que les usages précédents du terrain ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l'énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie. Malgré son sol « dégradé », cette zone bénéficie grâce à son exposition d'un très bel ensoleillement, et sa superficie permettrait l'implantation d'une importante zone de production d'électricité grâce à l'énergie solaire.
4.93haSurface
8 000€Revenus fiscaux annuels
5 MWcPuissance totale du parc
5 525 MWhProduction électrique annuelle
1 657 tonnede CO2 évitée par an
ActualitésSuivre le projet
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Le projet photovoltaïque de Cersay autorisé
La Préfecture des Deux-Sèvres a publié, lundi 15 mai 2023, un arrêté accordant un permis de construire pour le projet photovoltaïque de Cersay. L’autorisation de ce parc solaire, développé par la société poitevine Eolise, est la dernière étape d’un projet qui a suscité un fort soutien des élus locaux et lors de l’enquête publique. Les prochaines étapes du projet seront la préparation administrative et technique du chantier, avant un lancement des travaux en 2025 (date prévisionnelle). Eolise informera régulièrement les riverains de ces prochaines étapes.
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Début de l'enquête publique
L’enquête publique pour le projet photovoltaïque de Cersay aura lieu du 3 janvier au 2 février 2023. Durant cette période d’un mois, les habitants, élus locaux, associations, etc. pourront se prononcer sur ce projet qui, s’il aboutit, permettra de produire chaque année l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 2474 personnes (environ 5500 mégawatts-heure).
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Dépot du permis de construire
Après deux ans de développement, d'études d'impact et de rédaction de dossier, le dossier de demande de permis de construire a été déposé auprès des services de la Préfecture des Deux-Sèvres. Il doit désormais être instruit par les services de l'Etat.
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Permanence d'information en mairie
Eolise a organisé une permanence d'information à la mairie de Cersay, le 28 avril de 17h à 19h.
Calendrier prévisionnel
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Premières études et identification du site.
Présentation aux élus locaux.
Lancement des études faune-flore et paysage.
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Présentation aux élus de la commune.
Rédaction du dossier.
Délibération favorable de la communauté de communes du Thouarsais.
Distribution de la première lettre d'information aux habitants de la commune de Val-en-Vignes.
Permanence d'information en mairie de Cersay.
Dépôt du dossier.
Distribution de la deuxième lettre d'information aux habitants de la commune de Val-en-Vignes.
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Enquête publique (du 3 janvier au 2 février).
Avis favorable du commissaire enquêteur.
Décision préfectorale qui autorise le projet en accordant un permis de construire.
Début de la préparation administrative et technique du chantier.
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Préparations administrative et technique du chantier (tout au long de l'année).
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Début des travaux (date à préciser).
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Exploitation de la centrale photovoltaïque.
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Démantèlement ou renouvellement du parc après 30 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Les ondes présentent elles un danger ?
Une installation photovoltaïque n’émet pas plus de rayonnements électromagnétiques que d’autres équipements (téléphones, routeurs wifi…) du quotidien. Ces rayonnements sont bien inférieurs aux recommandations à respecter pour éviter un impact sur la santé. Hormis quelques cas très particuliers (habitat sous combles avec toiture photovoltaïque), il n’y a aucun risque spécifique lié à ces installations, qui fonctionnent sous des tensions et intensités électriques couramment rencontrées. Pour en savoir plus : www.decrypterlenergie.org
A une distance de 2 mètres, le champ électromagnétique d'un parc photovoltaïque est le même que le champ émis naturellement par la Terre.
Pourquoi développer des projets solaires sur les sols dégradé ?
La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols .
L’implantation d’installations solaires au sol mobilise environ un hectare pour une puissance d’un mégawatt.
Un parc solaire, ça fait du bruit ?
Les panneaux solaires ne produisent aucun bruit lorsqu’ils fonctionnent. Seuls les locaux techniques peuvent émettre un léger bruit (le bruit de l’onduleur -un léger ronronnement- et le bruit éventuel de la ventilation). Ces bruits sont négligeables par rapport aux bruits de la vie courante, et ils ne peuvent pas être entendus au delà d’une quinzaine de mètres.
Les bruits légers des locaux techniques ne s'entendent pas au delà dune quinzaine de mètres.