Projet éolien de l’Aubertière
Le projet éolien de l'Aubertière s'intègre à l'ensemble des 4 projets à l'étude dans la région de l'Aunis. La zone d'étude concerne les communes de Sainte-Soulle et Saint-Médard. Le projet a été déposé auprès des services de l'Etat ; il est actuellement en instruction juridique à la Cour d'Appel de Bordeaux.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi ces implantations ?
Le développement concomitant des quatre projets sur la plaine d'Aunis a permis d’envisager un développement harmonieux dans le paysage tenant compte des effets cumulés de ces projets sur le territoire. Il a aussi permis la mise en place de règles communes aux 4 projets, comme l’application d’une distance minimale aux habitations de 600 mètres – ce qui va au-delà des 500 mètres de distance réglementaire – ou encore une hauteur de machine adaptée au relief du territoire.
143 mètresHauteur totale
4Éoliennes
92 000€Revenus fiscaux annuels
14 MWPuissance totale du parc
32 400 MWhProduction électrique annuelle
9 700 tonnesde CO2 évitées par an
ActualitésSuivre le projet
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Début de la phase juridique (jusqu'en 2026)
Après une analyse de l'arrêté de refus publié le 15 mai 2023 (voir actualité précédente), la société Eolise a entamé une démarche juridique auprès de la Cour d'Appel de Bordeaux. En effet, Eolise reste convaincu de la qualité et du bien-fondé de ce projet éolien, qui permettrait de produire une électricité locale et décarbonée, un enjeu indispensable à l'heure de la crise climatique et énergétique. Les motifs de refus mis en avant dans l'arrêté ne sont pas cohérents avec le résultat des études et l'instruction du projet, ils sont donc contestables. La décision juridique est attendue dans un délai de 2 à 3 ans.
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Eolise n’abandonne pas le projet et le circuit court énergétique
Le préfet de Charente-Maritime a publié, ce 15 mai 2023, un arrêté de refus concernant le projet éolien de l’Aubertière. Ce projet, développé par la société poitevine Eolise, a fait l’objet de quatre années d’études et deux années d’instruction, ainsi qu’une belle mobilisation citoyenne pour soutenir un projet pionnier en France : un circuit court énergétique autour d’une éolienne. Ce refus s’inscrit à contre-courant des cadres réglementaires nationaux et locaux et freine une dynamique citoyenne autour d’un projet novateur de circuit court énergétique. Il semble également oublier l’urgence climatique et la crise énergétique, qui nous impose de développer rapidement et massivement les énergies renouvelables. Convaincu du bien fondé de ce projet et de sa cohérence avec le cadre réglementaire national et local (notamment le PCAET en discussion dans la communauté d’agglomération), Eolise s’étonne de ce refus et va étudier les motifs évoqués pour évaluer les suites à y donner.
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Début de l'enquête publique
L’enquête publique, qui a lieu du 29 août au 28 septembre, permet aux riverains de donner leurs avis sur le projet. Durant cette période, le dossier rédigé par Eolise est mis à disposition en mairie et consultable sous format dématérialisé sur internet. Il permet au public de prendre connaissance des éléments du projet. A l’issue de l’enquête publique, la commissaire-enquêteur remettra un rapport de synthèse des observations recueillies auprès du public ou par voie dématérialisée. Ce projet éolien s’insère dans un projet unique en France de circuit court énergétique. Ce circuit court permettrait aux riverains qui résident à 10 kilomètres autour d’une éolienne de bénéficier directement de l’électricité produite par celle-ci, à prix réduit (20 % d’économies annuelles, en moyenne pour un foyer).
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Tout comprendre au projet d'autoconsommation collective et citoyenne !
Ce projet de consommation d'électricité moins chère, en circuit court, grâce à une éolienne implantée sur le territoire, est détaillé sur la page web dédiée : https://www.eoliennes-plainedaunis.fr/presentation-du-projet/
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Une carte pour calculer la distance aux habitations
Une carte interactive est disponible pour visualiser l’emplacement des éoliennes et vous permettre de calculer des distances. Rendez-vous sur la page https://www.eoliennes-plainedaunis.fr/actualites/une-carte-pour-calculer-les-distances-aux-habitations/
Calendrier prévisionnel
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Premiers contacts avec les élus des communes et de la communauté d'agglomération de La Rochelle.
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Début des contractualisations foncières avec les propriétaires et exploitants.
Lancement des expertises écologiques par NCA Environnement sur 700 hectares.
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Réunion intercommunale (14 communes) suite à la parution de la charte éolienne, présentation stratégie de développement de Eolise sur le territoire.
Installation de deux mâts de mesure.
Lancement des études paysagères et patrimoniales par l’Agence Couasnon.
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Lancement des études acoustiques par Gantha.
Lancement des études d’impacts : volets milieux physique et humain par ENCIS Environnement.
Lancement de la campagne d'information et de concertation : lettre d’information et enquête en ligne.
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Présentation au Pole EnR 17.
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Etude des perception et lancement d'une démarche de concertation et d'information augmentée.
Dépôt du dossier auprès des services de l'Etat de Charente-Maritime.
Deuxième lettre d'information.
Réunion de coordination avec les élus du territoire.
Réunion de coordination avec les élus du territoire.
Troisième lettre d'information.
4 forums d'information pour échanger avec les riverains.
Groupe de travail sur l'autoconsommation collective.
Réunion de coordination avec les élus du territoire.
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Quatrième lettre d'information.
Groupe de travail sur l'autoconsommation collective.
Enquête publique
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Décision préfectorale.
Lancement de la phase juridique.
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(toute l'année) Suite des échanges juridiques.
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(toute l'année) Suite des échanges juridiques.
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Décision juridique.
Arrêté d'autorisation.
Début des travaux.
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Mise en service du parc éolien.
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Démantèlement ou renouvellement du parc après 25 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Quel impact sur la faune et la flore ?
Les projets éoliens, comme les projets photovoltaïques au sol, sont systématiquement soumis à une étude d’impact menée par des bureaux d’études indépendants. Pour l’ensemble de ses projets, Eolise applique la séquence « éviter, réduire, compenser ». L’objectif est d’éviter les atteintes à l’environnement du site, de réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, de compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits. Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE), chaque parc éolien fait l’objet d’un suivi de ses impacts sur la faune volante durant les trois premières années de fonctionnement, puis une fois tous les dix ans.
La surface moyenne d’emprise au sol d'une éolienne, avec ses chemins d’accès, est de 0.5 hectares.
Quelles retombées économiques pour le territoire ?
Comme toute activité économique, une installation éolienne ou solaire génère également des revenus fiscaux pour les collectivités locales, qui se traduisent par des investissements en équipement, en services publics ou en diminution de la fiscalité locale. Pour les éoliennes terrestres, ces revenus sont de l’ordre de 10 à 15 000 euros par an pour chaque éolienne raccordée. Cette somme est redistribuée entre les différentes collectivités (communes, communautés de commune, etc.). Par ailleurs, l’éolien permet la création d’emplois locaux : fin 2020, l’éolien représentait 22 600 emplois sur le territoire (une augmentation de 31,4 % par rapport à 2017), ce qui en faisait le première employeur des énergies renouvelables en France.
L’éolien en France crée 6 emplois chaque jour.
Une éolienne, ça fait du bruit ?
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) considère que les émissions acoustiques audibles des éoliennes sont « très en-deçà de celles de la vie courante. A 500 mètres, le bruit d’une éolienne est évalué à 40 décibels (à titre de comparaison, le bourdonnement d’un frigo moderne produit 40 décibels et un klaxon 95 décibels).
A 500 mètres, le bruit d'une éolienne est évalué à 40 décibels maximum.