Parc photovoltaïque de Saint-Secondin
Après le vote de la loi d'accélération des énergies renouvelables en mars 2023, Eolise a informé l'ensemble des communes du département de la Vienne de la nécessite d'identifier des zones d'accélérations des énergies renouvelables. Suite à cette démarche, Eolise a entamé des échanges avec les élus de la commune de Saint-Secondin et avec le propriétaire de la base ULM de Saint-Secondin. Ces discussions ont permis de lancer les études de terrain afin d'évaluer la possibilité de développer un parc solaire sur une des deux pistes de cette base ULM (la deuxième piste restant en activité).
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi cette zone de projet ?
Eolise cherche à identifier des zones favorables au développement de parc photovoltaïque en analysant les caractéristiques des sols ainsi que leur usage. Dans le cadre de ce projet, la zone a été identifiée puisqu'il s'agit d'un terrain "artificialisé", en l'occurrence une piste d'ULM qui n'est plus utilisée (l'école de pilotage GUYNEM'AIR ULM dispose de deux pistes et n'en utilise plus qu'une). Développer un parc solaire sur cette deuxième piste inutilisée permettrait ainsi de lui donner une nouvelle vie.
4haSurface
ActualitésSuivre le projet
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Diffusion de la première lettre d'information
Afin d'informer les habitants de la communes riverains du projet, Eolise a lancé la diffusion d'une lettre d'information, distribuée en boites aux lettres (hors STOP PUB). Ce document permet de présenter la société Eolise et sa démarche, les caractéristiques de la zone de projet ainsi qu'un calendrier prévisionnel. Cette lettre d'information est également disponible en mairie.
Calendrier prévisionnel
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Etudes de préfaisabilité.
Premiers contacts avec la commune et accords fonciers.
Lancement des études faune, flore et paysagères (sur un cycle de quatre saisons).
Présentation du projet en mairie de Saint-Secondin.
Présentation du projet aux services de la communauté de communes.
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Présentation du projet au conseil municipal de la commune.
Diffusion de la lettre d'information et mise en ligne de la page web liée au projet.
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Dépôt du dosser puis instruction en préfecture.
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Autorisation du projet.
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Début des travaux (6 à 12 mois).
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Début de l'exploitation de la centrale solaire.
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Démantèlement ou renouvellement du parc solaire après 30 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Pourquoi développer des projets solaires sur les sols dégradé ?
La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols .
L’implantation d’installations solaires au sol mobilise environ un hectare pour une puissance d’un mégawatt.
Que se passe-t-il la nuit quand il n’y a pas de soleil ?
Comme son nom l’indique, un panneau solaire photovoltaïque fonctionne aujourd’hui grâce à l’énergie du soleil. La nuit, les panneaux ne produisent donc pas d’électricité. C’est pourquoi il est nécessaire de développer différentes sources d’énergies renouvelables, afin d’atteindre un mix énergétique permettant de produire une électricité suffisante pour répondre à nos besoins. A titre d’exemple, on sait que les panneaux solaires produisent plus l’été, grâce au meilleur ensoleillement, et qu’à l’inverse, les éoliennes produisent plus en hiver. Plusieurs études et scénarios énergétiques (négaWatt, ADEME, RTE) ont montré qu’un mix électrique basé à 100 % sur les énergies renouvelables était possible en France.
100 % d'électricité d'origine renouvelable en France, c'est possible !
Qui gère le démantèlement d’un parc photovoltaïque ?
Les panneaux photovoltaïques sont majoritairement composés de matériaux recyclables. Le taux de valorisation des composants (silicium, verre, aluminium…) atteint 95 %. La première usine française entièrement dédiée au recyclage de panneaux photovoltaïques a même été inaugurée en 2018. Après l’exploitation du parc, pendant une période d’environ 30 ans, l’exploitant est tenu par la loi de démanteler le parc et de réaliser la remise en état du terrain.
95 % des composants des panneaux solaires peut être valorisé après son exploitation.