Parc photovoltaïque de Saint-Georges-lès-Baillargeaux
La société Eolise mène des études pour développer un projet photovoltaïque à Saint-Georges-lès-Baillargeaux depuis 2019. La zone de projet est une ancienne carrière à ciel ouvert, exploitée pour l'extraction de sable et de gravier. Après l'arrêt de son exploitation comme carrière, ce site a été ponctuellement utilisé comme terrain de motocross. Aujourd'hui, il présente de nombreux atouts pour y développer un parc photovoltaïque et permettrait à Eolise, société basée à Chasseneuil-du-Poitou, de mener un projet local, en donnant une nouvelle vie à ce terrain.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi cette zone de projet ?
La zone de projet est située sur une ancienne carrière à ciel ouvert, dont le sol a été dégradé et qui n'est plus exploitable pour des activités agricoles ou forestières. Néanmoins, il bénéficie d'un ensoleillement très important et est situé en retrait des axes de communication et des habitations, permettant une insertion paysagère très discrète.
10haSurface
10 MWcPuissance totale du parc
11 500 MWhProduction électrique annuelle
ActualitésSuivre le projet
-
Diffusion de la première lettre d'information
Afin d'informer les riverains sur les grandes caractéristiques du projet, une lettre d'information a été distribuée dans les boites aux lettres des habitants de la commune de Saint-Georges-lès-Baillargeaux (hors boites aux lettres "stop pub"). Ce document présente la zone d'étude, les grandes caractéristiques du projet et un calendrier prévisionnel. Elle propose également aux riverains de contacter la société Eolise, en cas de questions ou de suggestions sur le projet.
Calendrier prévisionnel
-
Identification du site et analyses préalables.
Présentation de la zone en mairie et auprès des élus de Grand Poitiers.
-
Premiers échanges avec les propriétaires fonciers.
-
Lancement des études paysagères, faune et flore.
Rédaction du dossier d'étude d'impact.
-
Distribution de la première lettre d'information.
Rédaction du dossier.
-
Validation des plans.
Dépôt du projet.
-
Enquête publique (date inconnue à ce jour).
Autorisation du projet.
-
Travaux puis mise en service du parc photovoltaïque.
-
Démantèlement ou renouvèlement du parc après 30 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Pourquoi développer des projets solaires sur les sols dégradé ?
La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols .
L’implantation d’installations solaires au sol mobilise environ un hectare pour une puissance d’un mégawatt.
Un parc solaire, ça fait du bruit ?
Les panneaux solaires ne produisent aucun bruit lorsqu’ils fonctionnent. Seuls les locaux techniques peuvent émettre un léger bruit (le bruit de l’onduleur -un léger ronronnement- et le bruit éventuel de la ventilation). Ces bruits sont négligeables par rapport aux bruits de la vie courante, et ils ne peuvent pas être entendus au delà d’une quinzaine de mètres.
Les bruits légers des locaux techniques ne s'entendent pas au delà dune quinzaine de mètres.
Quelles retombées économiques pour le territoire ?
Comme toute activité économique, une installation éolienne ou solaire génère également des revenus fiscaux pour les collectivités locales, qui se traduisent par des investissements en équipement, en services publics ou en diminution de la fiscalité locale. Pour les éoliennes terrestres, ces revenus sont de l’ordre de 10 à 15 000 euros par an pour chaque éolienne raccordée. Cette somme est redistribuée entre les différentes collectivités (communes, communautés de commune, etc.). Par ailleurs, l’éolien permet la création d’emplois locaux : fin 2020, l’éolien représentait 22 600 emplois sur le territoire (une augmentation de 31,4 % par rapport à 2017), ce qui en faisait le première employeur des énergies renouvelables en France.
L’éolien en France crée 6 emplois chaque jour.