Parc photovoltaïque de Marçay
Le zone d'étude pour ce projet est localisée à l'ouest du bourg de Marçay, en direction de Coulombiers, le long de la LGV. C'est une ancienne parcelle agricole qui a été dégradée lors de son utilisation durant les phases de construction de la ligne ferroviaire Bordeaux - Poitiers. En effet, sur le tracé de la LGV, quelques parcelles agricoles ont fait l'objet d'aménagements spécifiques (aire de stockage de matériaux, de base vie, etc.) nécessaires à la création de cette infrastructure. Ces zones, dont le sol a été dégradé, sont aujourd'hui impropres aux activités agricoles et peuvent accueillir des projets photovoltaïques.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi cette zone de projet ?
Suite aux travaux de la LGV, une étude pédologique (réalisée par la chambre d'agriculture de la Vienne) après la remise en état agricole présente le terrain comme « anthroposol compacté » ou « sol anthropique ». Cela signifie que ce site est désormais considéré comme un « terrain dégradé » et présente une aptitude des sols incompatible avec une activité agricole. Néanmoins, il bénéficie d'un très bel ensoleillement et sa superficie permet l'implantation d'une importante zone de production d'électricité grâce à l'énergie solaire. Par ailleurs, le site est retiré des axes de communication du territoire et par conséquent isolé des visibilités des hameaux proches, ainsi que du bourg de Marçay. Ce parc solaire permettra donc de tirer pleinement profit des ressources du territoire et de produire, à Marçay, une électricité d'origine renouvelable, non émettrice de gaz à effet de serre.
15.3haSurface
47 000€Revenus fiscaux annuels
14 MWcPuissance totale du parc
16 800 MWhProduction électrique annuelle
5 040 tonnesde CO2 évitées par an
ActualitésSuivre le projet
-
Début de l'enquête publique (et distribution de la 3e lettre d'information)
Une enquête publique sur le projet photovoltaïque aura lieu du 24 septembre au 25 octobre. Elle permettra aux élus, aux habitants, associations etc. de consulter le dossier et de donner leur avis sur le projet. Pour informer les riverains sur le projet et sur les modalités d'enquête publique, une lettre d'information sera distribuée en amont de l'enquête publique.
-
Permanence d'information en mairie
Eolise organise une permanence d'information à la mairie de Marçay le 3 octobre 2023, de 17h à 20h. Eolise pourra détailler l'avancée de ses études, en particulier sur l'insertion paysagère, les choix des meilleures localisation pour la plantation de haies, et le positionnement des panneaux photovoltaïques.
-
Diffusion de la première lettre d'information
Afin d'informer les riverains sur les grandes caractéristiques du projet, une lettre d'information a été distribuée dans les boites aux lettres des habitants de la commune de Marçay (hors boites aux lettres "stop pub"). Ce document présente la zone d'étude, les grandes caractéristiques du projet et un calendrier prévisionnel. Elle propose également aux riverains de contacter la société Eolise, en cas de questions ou de suggestions sur le projet.
-
Présentation du projet en conseil municipal
La société Eolise a présenté sa démarche, les grandes lignes du projet et les étapes à venir lors du conseil municipal du 15 décembre 2022. Cet échange a également permis de répondre aux questions du conseil et d'ajuster certains aspects du projet pour répondre aux spécificités locales.
Calendrier prévisionnel
-
Identification du site et analyses préalables.
-
Sollicitation des élus pour présentation du projet.
Etude agro-pédologique de la Chambre d'Agriculture de la Vienne.
-
Lancement des études faune-flore et paysagères.
Rédaction du dossier d'étude d'impact.
Présentation du projet en conseil municipal.
-
Diffusion de la première lettre d'information.
Dépôt puis instruction du dossier en préfecture.
Diffusion de la deuxième lettre d'information.
Permanence d'information en mairie.
-
Enquête publique (du 24 septembre au 25 octobre 2024).
Avis suite à l'enquête publique.
-
Autorisation du projet.
-
Travaux et mise en exploitation de la centrale photovoltaïque.
-
Démantèlement ou renouvèlement du parc après 30 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Pourquoi développer des projets solaires sur les sols dégradé ?
La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols .
L’implantation d’installations solaires au sol mobilise environ un hectare pour une puissance d’un mégawatt.
Qui gère le démantèlement d’un parc photovoltaïque ?
Les panneaux photovoltaïques sont majoritairement composés de matériaux recyclables. Le taux de valorisation des composants (silicium, verre, aluminium…) atteint 95 %. La première usine française entièrement dédiée au recyclage de panneaux photovoltaïques a même été inaugurée en 2018. Après l’exploitation du parc, pendant une période d’environ 30 ans, l’exploitant est tenu par la loi de démanteler le parc et de réaliser la remise en état du terrain.
95 % des composants des panneaux solaires peut être valorisé après son exploitation.
Quelles retombées économiques pour le territoire ?
Comme toute activité économique, une installation éolienne ou solaire génère également des revenus fiscaux pour les collectivités locales, qui se traduisent par des investissements en équipement, en services publics ou en diminution de la fiscalité locale. Pour les éoliennes terrestres, ces revenus sont de l’ordre de 10 à 15 000 euros par an pour chaque éolienne raccordée. Cette somme est redistribuée entre les différentes collectivités (communes, communautés de commune, etc.). Par ailleurs, l’éolien permet la création d’emplois locaux : fin 2020, l’éolien représentait 22 600 emplois sur le territoire (une augmentation de 31,4 % par rapport à 2017), ce qui en faisait le première employeur des énergies renouvelables en France.
L’éolien en France crée 6 emplois chaque jour.