Parcs photovoltaïques d’Arcambal
Une analyse fine des caractéristiques du territoire, suivie de contacts très constructifs avec les élus locaux et les propriétaires fonciers, ont permis d'identifier deux zones d'étude sur la commune d'Arcambal. Des experts indépendants (écologues, paysagistes, etc.) vont étudier ces zones afin d'identifier leurs caractéristiques et évaluer leurs compatibilité avec l'implantation d'un parc solaire photovoltaïque. Si ils aboutissent, ces projets permettront au territoire d'Arcambal de produire une électricité locale, renouvelable et bonne pour le climat.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi ces zones de projet ?
Les deux zones à l'étude sur la commune présentent de multiples avantages. D'abord, elles bénéficient d'une exposition et d'un relief favorables, qui garantiront un bon ensoleillement et donc une production électrique intéressante. Par ailleurs, ces zones sont inexploitées, et leur conversion en parcs photovoltaïque ne viendra pas concurrencer des activités agricoles ou forestières. Enfin, ces zones ont été validées par la commune et par la Chambre d'Agriculture du Lot comme propices au développement d'un parc solaire.
20haSurface
ActualitésSuivre le projet
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Diffusion de la première lettre d'information
Une lettre d'information a été distribuée afin d'informer les riverains du lancement des études de terrain (par des écologues, paysagistes, etc.) qui s'étaleront pendant une année, afin de couvrir un cycle de quatre saisons. Cette lettre d'information, également disponible en PDF en bas de cette page, présente la démarche d'Eolise, une carte avec les zones d'étude, ainsi qu'un calendrier prévisionnel.
Elle a été distribuée par Mediapost, dans les boites aux lettres dans l'ensemble de la commune, à l'exception des boites aux lettres "Stop pub"
Calendrier prévisionnel
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Etudes de préfaisabilité, accords fonciers et première rencontre avec les élus locaux (commune d'Arcambal et Grand Cahors).
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Echanges avec la commune et délibération favorable.
Etudes agro-pédologiques de la Chambre d'Agriculture du Lot.
Lancement des études faune-flore et paysagère.
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Rédaction du dossier d'étude d'impact.
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Dépôt puis instruction du dossier en préfecture.
Enquête publique.
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Autorisation du projet.
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Début des travaux.
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Début de l'exploitation du parc solaire ⚡️ : production d'une électricité renouvelable et locale.
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Démantèlement ou renouvellement du parc après 40 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Quelles retombées économiques pour le territoire ?
Comme toute activité économique, une installation éolienne ou solaire génère également des revenus fiscaux pour les collectivités locales, qui se traduisent par des investissements en équipement, en services publics ou en diminution de la fiscalité locale. Pour les éoliennes terrestres, ces revenus sont de l’ordre de 10 à 15 000 euros par an pour chaque éolienne raccordée. Cette somme est redistribuée entre les différentes collectivités (communes, communautés de commune, etc.). Par ailleurs, l’éolien permet la création d’emplois locaux : fin 2020, l’éolien représentait 22 600 emplois sur le territoire (une augmentation de 31,4 % par rapport à 2017), ce qui en faisait le première employeur des énergies renouvelables en France.
L’éolien en France crée 6 emplois chaque jour.
Que se passe-t-il la nuit quand il n’y a pas de soleil ?
Comme son nom l’indique, un panneau solaire photovoltaïque fonctionne aujourd’hui grâce à l’énergie du soleil. La nuit, les panneaux ne produisent donc pas d’électricité. C’est pourquoi il est nécessaire de développer différentes sources d’énergies renouvelables, afin d’atteindre un mix énergétique permettant de produire une électricité suffisante pour répondre à nos besoins. A titre d’exemple, on sait que les panneaux solaires produisent plus l’été, grâce au meilleur ensoleillement, et qu’à l’inverse, les éoliennes produisent plus en hiver. Plusieurs études et scénarios énergétiques (négaWatt, ADEME, RTE) ont montré qu’un mix électrique basé à 100 % sur les énergies renouvelables était possible en France.
100 % d'électricité d'origine renouvelable en France, c'est possible !
Pourquoi développer des projets solaires sur les sols dégradé ?
La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols .
L’implantation d’installations solaires au sol mobilise environ un hectare pour une puissance d’un mégawatt.