Parc photovoltaïque de Aiffres
Le projet développé sur la commune de Aiffres, en accord avec les élus locaux, présente de nombreux intérêts. Située à l'écart des habitations et avec une insertion paysagère très discrète, sur une parcelle utilisée comme carrière puis comme zone de stockage de déchets, la zone de projet permettrait d'implanter d'une petite centrale solaire d'un hectare environ. Ce parc solaire permettrait de donner une nouvelle vie à cette parcelle, actuellement incompatible avec des activités agricoles et forestières, contribuant à la transition énergétique du territoire.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi cette zone de projet
Le projet bénéficie d'un bon ensoleillement et est localisé sur une ancienne carrière convertie en zone de stockage de déchets inertes sans activités réglementées. La réglementation locale rend ce projet compatible, notamment avec le PLUi, puisque ce dernier indique que « l'implantation de centrales solaires ou photovoltaïques au sol ne doit être possible que sur des sites et sols pollués, des anciennes décharges, carrières, déchèteries, centres d'enfouissements ». De plus, ce projet est situé en zone A du plan d'urbanisme, autorisant installations nécessaires à des équipements collectifs sur des surfaces incompatibles avec l’activité agricole (ancienne carrière puis stockage de déchets inertes).
0.9haSurface
1 MWcPuissance totale du parc
1 120 MWhProduction électrique annuelle
549 tonnesde CO2 évitées par an
RiverainsQuels impacts ?
Pourquoi développer des projets solaires sur les sols dégradé ?
La dénomination « terrain dégradé » signifie que les usages précédents du sol (anciennes carrières, sites industriels, centre d’enfouissement, etc.) ont rendus impropres leur retour à une activité agricole ou forestière. La démarche d’Eolise, qui souhaite développer l’énergie solaire sur ces sites, permet alors de leur donner une nouvelle vie, sans entrer en concurrence avec les activités agricoles (cultures, élevages) ou forestière, et donc sans participer à l’artificialisation des sols .
L’implantation d’installations solaires au sol mobilise environ un hectare pour une puissance d’un mégawatt.
Que se passe-t-il la nuit quand il n’y a pas de soleil ?
Comme son nom l’indique, un panneau solaire photovoltaïque fonctionne aujourd’hui grâce à l’énergie du soleil. La nuit, les panneaux ne produisent donc pas d’électricité. C’est pourquoi il est nécessaire de développer différentes sources d’énergies renouvelables, afin d’atteindre un mix énergétique permettant de produire une électricité suffisante pour répondre à nos besoins. A titre d’exemple, on sait que les panneaux solaires produisent plus l’été, grâce au meilleur ensoleillement, et qu’à l’inverse, les éoliennes produisent plus en hiver. Plusieurs études et scénarios énergétiques (négaWatt, ADEME, RTE) ont montré qu’un mix électrique basé à 100 % sur les énergies renouvelables était possible en France.
100 % d'électricité d'origine renouvelable en France, c'est possible !
Qui gère le démantèlement d’un parc photovoltaïque ?
Les panneaux photovoltaïques sont majoritairement composés de matériaux recyclables. Le taux de valorisation des composants (silicium, verre, aluminium…) atteint 95 %. La première usine française entièrement dédiée au recyclage de panneaux photovoltaïques a même été inaugurée en 2018. Après l’exploitation du parc, pendant une période d’environ 30 ans, l’exploitant est tenu par la loi de démanteler le parc et de réaliser la remise en état du terrain.
95 % des composants des panneaux solaires peut être valorisé après son exploitation.