Parc éolien de Champs Gautier
Depuis 2018, l'équipe d'Eolise travaille sur l'implantation d'un projet éolien dans le Loudunais, sur trois zones distinctes. La zone d'étude pour le projet de parc éolien de Champs Gautier, sur les communes de Glénouze et de Ranton, bénéficie d'un potentiel de vent très intéressant. L'installation d'éoliennes permettrait de produire une électricité renouvelable et locale, qui apportera des emplois et des revenus au territoire. Plusieurs études ont été menées pour confirmer l'intérêt des zones et la compatibilité des projets avec les enjeux paysagers, la faune, la flore et le patrimoine local. Ces études, sont aujourd'hui finalisées et le dossier a été déposé auprès des services de l'Etat de la Vienne, pour instruction.
ImplantationEt chiffres clés
Pourquoi ces implantations ?
Les emplacements des éoliennes proposés dans chacun des trois projets du Loudunais permettent, grâce aux analyses des bureaux d'études, un respect des enjeux faune et flore et une cohérence paysagère. Par ailleurs, la forte puissance unitaire des machines sélectionnées permet de réduire le nombre d'éoliennes sur le territoire, et ainsi de respecter une distance minimum aux habitations de 748 mètres en moyenne sur les trois projets, bien au-delà de la réglementation qui impose un minimum de 500 mètres.
200 mètresHauteur totale
4Éoliennes
155 000€Revenus fiscaux annuels
23 MWPuissance totale du parc
57 300 MWhProduction électrique annuelle
17 200 tonnesde CO2 évitées par an
ActualitésSuivre le projet
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Le projet suit son cours
Le projet de parc éolien de Champs Gautier, localisé sur les communes de Glénouze et Ranton, a été rejeté par la Préfecture. Il a reçu un arrêté de rejet en septembre 2022. Il ne s’agit pas d’un « refus », synonyme de fin ou d’abandon, mais d'un "rejet" lié à un avis défavorable émis par l’armée en mai 2022. La société Eolise conteste ce rejet puisque l'instruction appliquée par l'armée a changé en juin 2022 et que les nouvelles règles en vigueur rendraient les projets compatibles. Soulignons d'ailleurs que le rejet actuel est motivé par la perturbation supposée mais non avérée d'un radar, situé à 50 km des projets. La décision de rejet sera donc contestée par Eolise, une nouvelle instruction pourrait être initiée pour ces projets. Eolise déplore cette situation, qui retardera inéluctablement la réalisation de ces projets dans un contexte pourtant évident de crise énergétique.
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Un porte-à-porte pour informer et répondre aux questions des habitants
La société Eolise, qui mène des études sur l’opportunité d’un projet éolien sur les communes de Loudun, Chalais, Mouterre-Silly, Les Trois-Moutiers, Ranton et Glénouze, a mené une campagne de porte-à-porte du 21 au 26 mars 2022, pour informer les riverains sur les avancées du projet, répondre à leurs questions et connaitre leurs attentes. Cette campagne a été menée par 8 ambassadeurs de la société eXplain, qui sont allés à la rencontre des riverains de la zone d’étude, entre 12h et 14h30 ou entre 17h et 19h30 durant la semaine, ainsi que le samedi matin.
Calendrier prévisionnel
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Première rencontre avec les élus locaux.
Rencontre du bureau communautaire de la Communauté de communes du Pays loudunais.
Rencontre avec le Maire de Glenouze.
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Rencontre du Maire de Ranton.
Lancement des études faune-flore.
Implantation du mât de mesure de vent sur la commune de Mouterre-Silly.
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Lancement de la campagne acoustique.
Lancement de l’étude paysagère.
Concertation avec les bureaux d'études sur les zones d'implantation des éoliennes.
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Première lettre d'information.
Rédaction du dossier d'étude d'impacts.
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Dépôt du dossier auprès des services de l'Etat de la Vienne.
Deuxième lettre d'information.
Porte-à-porte pour informer les riverains et répondre aux questions.
Arrêté de rejet, mais le projet suit son cours.
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Analyses complémentaires suite au rejet.
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Décision préfectorale.
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Chantier puis mise en service du parc.
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Démantèlement ou renouvellement du parc après 25 ans d'exploitation.
RiverainsQuels impacts ?
Quel est l’impact sur le paysage ?
Lors du développement d’un projet éolien ou photovoltaïque, un effort particulier est apporté à la prise en compte de l’intégration du parc éolien ou solaire dans les paysages. Les nombreuses étapes d’un projet sont très encadrées et font l’objet d’une évaluation environnementale obligatoire et rigoureuse. Par exemple, on ne peut pas implanter d’éoliennes à moins de 500 mètres des habitations en France. L’objectif, dans le développement des projets, est de procéder à une insertion la plus harmonieuse possible dans le paysage qui les accueille. En fin de vie les parcs éoliens ou solaires sont démontées, leur impact paysager est donc réversible.
Un bureau d'étude spécialisé dans l'impact paysager intervient systématiquement sur les projets solaires et éoliens.
Quel est l’impact des énergies renouvelables sur l’immobilier ?
La valeur d’un bien immobilier dépend de multiples facteurs, notamment la localisation et l’environnement proche, avec les avantages et inconvénients propres au lieu (l’accessibilité, la proximité de services …), sa surface habitable avec le nombre de pièces et leur organisation, l’existence d’un extérieur (jardin, cour …), la vétusté du bien et les travaux nécessaires pour le rendre confortable, le mode de chauffage, l’isolation, etc… Ces critères déterminent souvent la valeur d’un bien, de même que d’autres critères subjectifs, comme les fameux « coups de cœur ». L’implantation d’un aménagement en général ou d’un parc éolien en particulier n’a que peu d’impact sur les critères de valorisation objectifs d’un bien. L’Ademe a monté, dans un rapport de 2022, que l’impact de l’éolien sur le marché immobilier est nul pour 90 % des maisons vendues, et très faible (de l’ordre de -1,5 %) pour 10 % d’entre elles.
En France une éolienne ne peut pas être implantée à moins de 500 mètres d’une habitation.
Quelles retombées économiques pour le territoire ?
Comme toute activité économique, une installation éolienne ou solaire génère également des revenus fiscaux pour les collectivités locales, qui se traduisent par des investissements en équipement, en services publics ou en diminution de la fiscalité locale. Pour les éoliennes terrestres, ces revenus sont de l’ordre de 10 à 15 000 euros par an pour chaque éolienne raccordée. Cette somme est redistribuée entre les différentes collectivités (communes, communautés de commune, etc.). Par ailleurs, l’éolien permet la création d’emplois locaux : fin 2020, l’éolien représentait 22 600 emplois sur le territoire (une augmentation de 31,4 % par rapport à 2017), ce qui en faisait le première employeur des énergies renouvelables en France.
L’éolien en France crée 6 emplois chaque jour.